Les principes du vivant
Le vivant est robuste (rester stable à court terme et viable à long terme) car il n'est pas performant !
On a souvent observé le vivant en mode zoom, pour y voir ce qu'on voulait y voir : de la performance et de l'efficacité. Pourtant dès qu'on dézoome et qu'on passe en vue systémique, c'est plutot les principes du vivant qui ressortent... et ils sont tout sauf performants ;-)
On a souvent observé le vivant en mode zoom, pour y voir ce qu'on voulait y voir : de la performance et de l'efficacité. Pourtant dès qu'on dézoome et qu'on passe en vue systémique, c'est plutot les principes du vivant qui ressortent... et ils sont tout sauf performants ;-)
La robustesse se construit
- Autour de l'adaptabilité (accueillir l'imprévu devenu certain mais inconnu)
- en s'appuyant sur les principes du vivant (voir ci-dessous)
- Autour de la coopération (même si ça rend moins performant dans un premier temps à l'échelle individuelle)
- Autour du respect des cycles (humains et naturels) : tout doit se recycler, tout doit nourrir et régénérer, le gâchis n'est plus un souci
- La circularité avant l'efficience
- la coopération avant la compétition
- l'adaptabilité avant l'agilité
- l'exploration avant l'optimisation
- la diversification avant la spécialisation
- la viabilité à long terme avant l'efficacité à court terme
Les grands principes du vivant
Inefficacité
Dans le vivant
La photosynthèse fonctionne depuis 3,8 milliards d'année avec 1% de rendement... sans aucune tentative d'amélioration !Dans nos organisations humaines
Lenteur
Dans le vivant
Le vivant adore la dormance, les cycles longs, les délais de réaction...Dans nos organisations humaines
Incohérence (frein interne)
Dans le vivant
Le fonctionnement en cycles oscillants requiert un certain déphasage... dont un délai de réponseLa rubisco, enzyme de la photosynthèse fait une chose et son contraire !