Grandir sans s’agrandir
Type de ressource
Article de presse
Cette ressource concerne directement la robustesse ?
Cette ressource est indirecte mais nourrit le propos
Description
Olivier Hamant est directeur de recherche à l’INRAE (Institut national – français –de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et spécialiste de la reproduction et du développement des plantes. Il dirige aussi l’Institut Michel Serres, qui entend penser l’avenir des biens communs et des ressources.
Ce biologiste propose de tourner radicalement le dos au concept de performance, en s’inspirant de la nature. Parce que non, la nature n’est pas performante. Elle n’est pas cet espace d’excellence, où s’opérerait la « sélection naturelle ». La nature n’est ni efficace (elle n’a pas d’objectif) ni efficiente (elle gâche énormément de ressources). C’est même tout l’inverse. Ses caractéristiques, ce sont plutôt la redondance, la répétition, le gaspillage, la perte de temps, la sous-optimisation. Et c’est ce qui la rend « robuste », autrement dit « capable de rester stable dans un monde fluctuant ». Pour Olivier Hamant, c’est une excellente nouvelle, dont nous devrions nous inspirer. Car le monde n’a pas fini de tanguer.
Médor a lu Olivier Hamant (La troisième voie du vivant et Antidote au culte de la performance) et a décliné sa pensée dans l’« Appel pour un journalisme robuste » (à lire en accès libre sur medor.coop/appel) Puis la rédaction a voulu approfondir avec le biologiste ce concept dans le domaine des médias, et plus largement de la politique et de la démocratie. Alors on a discuté, re-discuté et re-re-discuté (une histoire de redondance…).
Textes (CC BY-NC-ND) : Chloé Andries & Olivier Bailly
Photos (CC BY-NC-ND) : Laura Collard & Colin Delfosse
Publié le 07/03/2024
Ce biologiste propose de tourner radicalement le dos au concept de performance, en s’inspirant de la nature. Parce que non, la nature n’est pas performante. Elle n’est pas cet espace d’excellence, où s’opérerait la « sélection naturelle ». La nature n’est ni efficace (elle n’a pas d’objectif) ni efficiente (elle gâche énormément de ressources). C’est même tout l’inverse. Ses caractéristiques, ce sont plutôt la redondance, la répétition, le gaspillage, la perte de temps, la sous-optimisation. Et c’est ce qui la rend « robuste », autrement dit « capable de rester stable dans un monde fluctuant ». Pour Olivier Hamant, c’est une excellente nouvelle, dont nous devrions nous inspirer. Car le monde n’a pas fini de tanguer.
Médor a lu Olivier Hamant (La troisième voie du vivant et Antidote au culte de la performance) et a décliné sa pensée dans l’« Appel pour un journalisme robuste » (à lire en accès libre sur medor.coop/appel) Puis la rédaction a voulu approfondir avec le biologiste ce concept dans le domaine des médias, et plus largement de la politique et de la démocratie. Alors on a discuté, re-discuté et re-re-discuté (une histoire de redondance…).
Textes (CC BY-NC-ND) : Chloé Andries & Olivier Bailly
Photos (CC BY-NC-ND) : Laura Collard & Colin Delfosse
Publié le 07/03/2024
Auteur
Médor