Les contenus issus des échanges de ce cercle 1 étant denses, je les ai répartis sur plusieurs pages du wiki :
En voici une retranscription basée sur l'enregistrement et les notes collaboratives prises lors de la visio auxquelles chacun.e a été invité à contribuer.
La présentation individuelle des participant.e.s a aussi fait l'objet d'un échange via la liste de discussion, étant nominatif cet échange est privé au groupe des participant.e.s.
Dans un cercle d'apprentissage il n'y pas d'organisation à priori des sujets abordés mais un co-apprentissage évolutif au fur et à mesure des choix du groupe.
(les questions sont numérotées juste pour y faire plus facilement référence ensuite)
J'étais partie des exemples de cours que je faisais le cadre d'une licence dans une formation de formateurs Est e que cela existe une pédagogie robuste ? Est-ce qu'il faut l'élargir aux principes du vivant globalement, comment intégrer les principes dans la pédagogie? J'ai trouvé intéressant, de décortiquer à partir d'un exemple assez précis. ? Cela me semble assez compliqué quand même, notamment les questions systémiques.
Proposition : décortiquer à partir d'un exemple précis, de partir de cas
Proposition : Je pourrais faire quelques retours sur où ça frotte et ou ça donne de la puissance d'actions.
Introduire ces sujets-là mine de rien, en assez peu de temps en fait ouvre des questions super intéressantes. Cela pose des questions qui demandent un peu de méthodo dans l'animation des controverses et qu'est-ce qu'on fait une fois qu'on a ouvert le sujet, quoi donc? ma question, c'est bien celle de l'échelle de la transformation au niveau d'un établissement et puis, après, d'une offre de formation. Et en voyant bien que cette questiondu comment on le fait, comme on incarne cette pédagogie ou cette transformation avec des parcours est fondamentale.
J'ai un collègue qui travaille sur un projet européen sur la résilience d'être des curriculum. qu'un curriculum square reste opérationnel malgré un maximum de de stress. C'est plutôt une tenue au stress qu'une robustesse ; toujours la question de la résilience versus la robustesse
Proposition : Tester la esilience des curriculum malgré le stress
Le Projet DECART travaille sur une mesure de la résilience d'un curriculum mais je n'ai pas l'impression qu'une direction d'établissement serait prêt à ça (+ une tenue au stress qu'une robustesse)
J'ai un peu de mal aujourd'hui en me posant la question de comment je construis un système vraiment robuste à rester ? est-ce que j'ai une méthodologie de la robustesse? Il y a de grands principes mais comment redescendre jusqu'à quelque chose d'opérationnel ? Le terme robustesse est un drapeau, qui nous relie, mais derrière la robustesse il y a ll care, il y a la coopération et plein d'autres valeurs derrière et ce ne serait sans doute intéressant aussi de se poser la question : au delà de la robustesse, quelles sont les autres dimensions ? Ce qui est intéressant dans la robustesse c'est cette dimension interdisciplinaire du vivant qui est à l'oeuvre.
Pourrait-on imaginer des clés de compréhensions pour les participants aux formations ? Pourrait-on co-construire des outils pédagogiques qui permettent de mettre en pratique ces concepts ? Notamment dans des formations à la méthodologie de projet pour penser des projets robustes. Exemple : stress test ou cartographie des parties prenantes ou de l'éco-système, la changement par la marge.
Moi, dans mes cours, j'ai beaucoup d'intelligence émotionnelle, d'intelligence collective, toutes ces notions là, et je pense que ça vient enrichir un corpus et, dans l'idéal, il y aurait une semaine de cours où on peut mettre un petit peu tout ça bout à bout. Mais voilà, quand j'i un un marathon créatif, par exemple, qu'est ce que je peux leur donner comme clés déjà de compréhension pour qu'ils puissent choper, au moins juste peut-être, un concept ou une façon de regarder avec des lunettes, et puis, si j'avais une semaine, qu'est-ce que je pourrais faire déjà à mon échelle, mais je trouverais super qu'on arrive à l'échelle universitaire. Mais pour le moment, j'agis là où je suis où j'ai la liberté d'action.
Et avant ça nom de 2000 à 2013 j'ai coordonné une formation pour adultes dans des projets européens en santé environnementale, ce qu'on appelle le one health, « La santé doit être bonne pour tout le monde, pour les écosystèmes, pour tous les êtres vivants » . C'est dans ce cadre-là que j'ai entendu parler évidemment de la robustesse, de la résilience, en fait, toutes, toutes sortes de concepts qui sont arrivés par la suite, mais sans être réellement dans les curriculums. La question que je me pose par rapport à ces nouveaux concepts, ces nouveaux paradigmes, puisque je travaille maintenant dans un master international qui est en afrique c'est comment, quand on se recentre sur nos territoires, sur nos écosystèmes, comment on fait le lien avec ce qui se passe à l'autre bout du monde, au global, donc quand on est en train de se surprotéger par ce concept de robustesse qui est absolument nécessaire, on en est bien conscient ; comment on peut aussi le faire percevoir au-delà, dans d'autres champs beaucoup plus lointains, beaucoup plus globaux.
Aujourd'hui, on est toujours beaucoup dans le système de la compétition, des notes, etc. et donc, ce qui m'intéresse, c'est de voir comment, dans ce concept de robustesse, on pourrait évoluer, en tout cas de contribuer, parce qu'il y a déjà des choses qui se font mais contribuer en fait, pour essayer de faire sorte que les apprentissages se fassent plus ensemble que seul.
Parmi les personnes qui sont pas exprimées. Est-ce que quelqu'un voudrait apporter une question complémentaire? Cela fait déjà beaucoup de beaucoup de questions qui partent de d'exemples, qui se font un petit peu à la basse dans une UV d'enseignement ou dans sa pratique d'enseignant à des questions un petit peu plus globale qui touchent à la formation au curricula, et donc je serais plutôt d'avis que de démarrer par la « base » et dec remonter progressivement.
L'idée, c'est d'avoir cinq séances, et dans les différentes séances, on verra un petit peu ce qu'on fixe pour les fois suivantes.
Est-ce que ça vous irez comme ça, à partir de quelque chose d'un peu simple ?
Pour en faciliter la lecture et le partage ce retour est placée sur une page wiki
Et comme il est presque l’heure, je voudrais bien qu'on fasse un petit tour, style rapport d'étonnement : ce que vous avez pensé de ce cercle ?
Donc, si je peux commencer, puisque je vais devoir m'absenter rapidement. C’était intéressant ce qui a été échangé, cela me donne une autre vision de la robustesse. Je me sens un petit peu en en décalage avec le cercle ; j'ai des préoccupations très concrètes sur la mobilisation du concept de robustesse pour former à la transition écologique et là j'ai plus ressenti qu’il y avait un intérêt pour appliquer la robustesse à la pédagogie. Je ne sais pas si on aura l'opportunité d'aborder les questions qui m'intéressent directement, mais de toute façon, ça me permet de mûrir ma compréhension de la robustesse. Encore merci à tous.
Merci et n'hésites pas à préciser ta question et tes centre d'intérêt sur le pad ou le wiki pour qu'on me comprenne bien.
Je veux bien prendre la suite, parce que c'est un peu en lien. J’ai beaucoup apprécié les échanges et encore merci, Audrey, pour t’être jetée à l'eau pour nous faire cette présentation. Par rapport à la question ou à la problématique qui vient d'être soulevée, je trouve que, justement, et c'est l'exemple qui a été donné, par rapport à la robustesse, c’est peut-être intéressant que les contenus sur la robustesse puissent être corrélés au choix méthodologique et faire en sorte que la méthodologie et l'expérience proposée par la méthode permettent de donner une expérience de comment peux être exploré le concept de robustesse en corrélation. Je pense à la permaculture, faire des stages de permaculture, mettre en pratique des choses concrètes avec le vivant, par expérience, ça marche très bien pour faire comprendre des concepts qui, après, peuvent être réinvestis dans des contextes professionnels qui n’ont rien à voir avec le maraîchage. Cette articulation, méthode, pratique, prise de recul, théorisation, je trouve que ça marche très bien et c'est ce qui est ressorti là, par l'expérience d'Audrey. Je trouve très intéressant de continuer à approfondir cette maïeutique là où on travaille sur tous les niveaux en même temps, même si c'est un peu compliqué, de tout mener de front. Je trouve très intéressant et très motivant de continuer à travailler sur ce côté un peu complexe mêlant l'échelle globale, l'échelle très locale, la méthode, le contenu, le comment tout ça se bouge.
Pour prendre la suite très rapidement, je rejoins complètement et je me retrouve bien dans ces deux retours. Si on veut nous-mêmes être hétérogènes, je trouve que c'est chouette qu'on ait des attentes presque différentes et qu'on arrive à maintenir, voire à étendre l'hétérogénéité dans le groupe. Aujourd'hui, ce qui me nourrit beaucoup, ce sont des choses que je n'ai pas du tout eu en enseignement ou en pratique à un moment donné, c'est tout ce qui vient de l'éducation populaire, de l'éducation à l’environnement, de ces pratiques là que je découvre à côté et qui me nourrissent beaucoup. J'ai la chance d’avoir dans l'équipe maintenant, quelqu'un qui vient vraiment de l'animation de terrain à l'environnement, dehors, et ça, on essaye de le mettre au coeur, parce qu'en fait, c'est ultra transformant pour les jeunes, pour nous tous, et je pense que si on arrive, dans ce groupe à maintenir cette hétérogénéité, c'est chouette. Du coup, je suis super content de cette heure et demie passé là, de ce qui s'est fait, et frustré aussi, puisque il y a plein de gens lorsqu’on commencent à entendre le début, on se dit ah non, j'ai trop envie de continuer. Je suis très content et c'est aussi le une chose que je mets au coeur dans la période un peu sombre qui s'ouvre et qui s'accélère : comment on va réussir à maintenir, à soutenir ensemble de la joie quand même, dans ces moments-là, de l'entraide, de la joie de la coopération. Durant cette heure et demie, je suis aussi content d'avoir vu des sourire, de l'envie et des projets qui émergent dans ce contexte. Cest le côté du ciel bleu dans les nuages, donc, merci beaucoup et je repars avec une météo plus chouette qu'il y a une heure et demie.
Oui, merci à tous, désolée si je n'ai pas beaucoup participé, j’espère que la prochaine fois je serai un peu plus active. J'écoutais beaucoup parce que, comme je l'ai dit au départ, je ne connais pas bien le sujet, mais cela m'a donné vraiment envie d'y aller davantage. J'avais regardé une vidéo, c'était compliqué, complexe pour moi. Mais là j'aime bien, et puis tous les sujets m'intéressent pour le coup, puisque je travaille avec les enseignants-chercheurs, les néos maîtres de conférence, la transition, l'approche par compétences, la permaculture, j’en ai fait aussi un peu dans la pédagogie, donc, je suis intéressée par tout. et désolée, du coup, je n'arrive pas à faire des choix pour l'instant, mais j'espère que je pourrai vous aider quand même.
Simplement, je suis comme tous les autres, assez positif de ce qui s'est passé. Je suis dirigée maintenant vers ce qu'on appelle la pédagogie de l'espoir qui est très positif aussi. Je pense qu'on va évoluer vers quelque chose de bien, je n'en dirai pas plus, j'espère que ça va évoluer dans le bon sens.
C'est très stimulant et effectivement, ça donne vraiment envie qu'on partage tous nos expériences et tout ça va être super. Moi aussi je suis dans la pédgogie de l’espoir :-)
Super, Ii y a déjà plein de choses qui ont été dites, donc je reviendrai avec grand plaisir.
C’est cool de me rebrancher sur le sujet, sympa de revoir aussi les petites têtes connues et de se sentir faire partie d'un réseau. Ce genre de choses cela n’existe pas beaucoup et merci Michel. C'est facile et on est vite dans le concret, l’échange et j'ai adoré. Je ne suis pas sur e pouvoir venir puisque je serai sur un bateau pou rentrer en France.
Il me reste à vous remercier parce que j'étais un tout petit peu inquiet et j’ai trouvé ce temps très convivial et aussi très divers, très hétérogènes et cela donne envie de continuer.
Je vais essayer de mettre en ligne en reprenant le pad et le wiki. N'hésitez pas à le diffuser à des gens qui peuvent être intéressés avec la contrainte que le groupe est considéré comme complet pour qu'on ait chacun.e ait un peu de de temps de parole. Mais nos échanges font une base sur laquelle des gens peuvent réagir, sur le wiki on peut toujours rajouter chose, et peut-être que si l'envie émerge on pourra reproposer un cercle apprenant à la rentrée.
- la page principale (cette page)
- les questions échangées en amont
- les 11 questions exprimées
- un retour d'expérience en éclairage d'enseigner avec la robustesse
- le retour des participants sur ce premier cercle
- les propositions pour la suite du cercle et questions en complément (page ouverte à vos contributions à la suite du cercle)
Préambule
Après un petit tour de présentation des participant.e.s (11) et de leur météo ; le cercle acte un partage des échanges (anonymisés) pour faire en sorte que les idées discutées puissent être aussi lues par les personnes absentes jour et à celles et ceux ntéressé.e.s par le sujetEn voici une retranscription basée sur l'enregistrement et les notes collaboratives prises lors de la visio auxquelles chacun.e a été invité à contribuer.
La présentation individuelle des participant.e.s a aussi fait l'objet d'un échange via la liste de discussion, étant nominatif cet échange est privé au groupe des participant.e.s.
Dans un cercle d'apprentissage il n'y pas d'organisation à priori des sujets abordés mais un co-apprentissage évolutif au fur et à mesure des choix du groupe.
Questions échangées en amont
Les questions que cela évoque pour vous
Pour démarrer il est proposé que que chacun évoque une question qu'il aimerait bien que ce cercle aborde, si vous en avez deux vous pourrez compléter dans un second tour. Ceci nous permettra de bâtir les prochaines séquences(les questions sont numérotées juste pour y faire plus facilement référence ensuite)
1 Comment prendre en compte la Robustesse dans la mise en place d'une formation à la Transition ?
J'ai une préoccupation très pragmatique. On a mis en place à une nouvelle formation à la transition écologique à l'école en changeant pas mal de choses cette année. JJ'ai découvert le concept de robustesse d'Olivier Hamant l'an dernier, On l'a évoqué dans notre enseignement. J'ai le sentiment que c'est ça un angle d'attaque qui paraît très intéressant pour faire de la formation à la transition écologique, parce que c'est une façon de donner un but positif à atteindre, et non pas d'expliquer aux élèves qu'il faut renoncer à ceci ou cela, que l'optimisation c'est pas suffisant et d'avoir toujours une approche un peu négative. Est-ce qu'il y a des gens qui ont un avis ou une expérience sur sur ce point ? Je compte sur le cercle pour mettre en œuvre des modifications pour la deuxième édition de notre premier semestre.2 Quelle pédagogie pour enseigner sur la Robustesse ?
Dans le café robustesse, Olivier Hamant explique que si l'on traite de ces questions là, on ne peut pas trop le faire dans une pédagogie classique. Et donc comment être dans une attitude un peu de robustesse en l'enseignant ? Comment favoriser une implication des étudiants ?3 Comment être aligné entre entre le sujet (la robustesse ) et la pédagogie ?
En partant d'exemples de cours que je fais aux étudiants (formation de formateur), je me suis posé la question suivante qu'est-ce que serait une pédagogie robuste ?J'étais partie des exemples de cours que je faisais le cadre d'une licence dans une formation de formateurs Est e que cela existe une pédagogie robuste ? Est-ce qu'il faut l'élargir aux principes du vivant globalement, comment intégrer les principes dans la pédagogie? J'ai trouvé intéressant, de décortiquer à partir d'un exemple assez précis. ? Cela me semble assez compliqué quand même, notamment les questions systémiques.
Proposition : décortiquer à partir d'un exemple précis, de partir de cas
4 Est-ce qu'il est possible de changer la politique d'un établissement ?
Dans le sens d'en faire un objectif de formation ? pour par exemple former des ingénieurs robuste ? Au sens objectif de l'avenir formé pour dire : on veut former des ingénieurs robustes. Qu'est ce qu'un ingénieur robuste ? Quelle compétence ? Comment les cours y contribuent ?5 Comment transformer la pédagogie à l'échelle d'un établissement ?
Je pense que l'angle de la pédagogie est fondamental, la transformation pédagogique est presque plus importante que la transformation des formations, de ce qu'on met dedans. La question à se poser qu'est-ce que c'est une université ou une école robuste ? Et, à l'intérieur de ça, qu'est ce qu'une offre de formations robuste ? au-delà d'un cours qui enseignera les principes de la robustesse. Ce sont les questions que l'on a commencé à se poser. Comment faire émerger cette question de réinterroger fondamentalement ce qui bloque c'est à dire ce ce rapport à la performance ? Qu'est ce que cela voudrait dire de réussir à poser cette question là dans le cadre d'un dispositif de type convention où on fait discuter pendant pas mal de temps notamment la gouvernance, des labos qu'est-ce que ça cristallise ? où cela met des tensions ? est ce que ça nous donne un peu de voie de passage pour après ? que ce soit pour transformer des choses en recherche, en formation, et aussi en mode d'organisation, de décision.Proposition : Je pourrais faire quelques retours sur où ça frotte et ou ça donne de la puissance d'actions.
Introduire ces sujets-là mine de rien, en assez peu de temps en fait ouvre des questions super intéressantes. Cela pose des questions qui demandent un peu de méthodo dans l'animation des controverses et qu'est-ce qu'on fait une fois qu'on a ouvert le sujet, quoi donc? ma question, c'est bien celle de l'échelle de la transformation au niveau d'un établissement et puis, après, d'une offre de formation. Et en voyant bien que cette questiondu comment on le fait, comme on incarne cette pédagogie ou cette transformation avec des parcours est fondamentale.
6 A quoi pourrait ressembler une fiche décrivant une offre de formations robuste en s'inspirant des principes de diversité et hétérogénéité de la lenteur du vivant ?
7 Comment intégrer ce concept dans la conception de mes formations, aller vers l'opérationnalité notamment sur la méthodologie de projet ?
J'ai un peu du mal à croire que nos dirigeants sont sont prêts à faire ce pas là.J'ai un collègue qui travaille sur un projet européen sur la résilience d'être des curriculum. qu'un curriculum square reste opérationnel malgré un maximum de de stress. C'est plutôt une tenue au stress qu'une robustesse ; toujours la question de la résilience versus la robustesse
Proposition : Tester la esilience des curriculum malgré le stress
Le Projet DECART travaille sur une mesure de la résilience d'un curriculum mais je n'ai pas l'impression qu'une direction d'établissement serait prêt à ça (+ une tenue au stress qu'une robustesse)
J'ai un peu de mal aujourd'hui en me posant la question de comment je construis un système vraiment robuste à rester ? est-ce que j'ai une méthodologie de la robustesse? Il y a de grands principes mais comment redescendre jusqu'à quelque chose d'opérationnel ? Le terme robustesse est un drapeau, qui nous relie, mais derrière la robustesse il y a ll care, il y a la coopération et plein d'autres valeurs derrière et ce ne serait sans doute intéressant aussi de se poser la question : au delà de la robustesse, quelles sont les autres dimensions ? Ce qui est intéressant dans la robustesse c'est cette dimension interdisciplinaire du vivant qui est à l'oeuvre.
Pourrait-on imaginer des clés de compréhensions pour les participants aux formations ? Pourrait-on co-construire des outils pédagogiques qui permettent de mettre en pratique ces concepts ? Notamment dans des formations à la méthodologie de projet pour penser des projets robustes. Exemple : stress test ou cartographie des parties prenantes ou de l'éco-système, la changement par la marge.
8 Comment intégrer ce concept à mon échélle, dans la conception de mes formations
Je suis partie de là où je pouvais agir, donc comment je peux concevoir mes formations. J'ai une grande liberté pédagogique, donc que je me dis: voilà comment j'intègre ça, je fais beaucoup de formation à la méthodologie de projet. Et donc je me dis très concrètement comment je peux trouver une façon d'expliciter et de de rendre accessible cette notion-là et de la mettre en pratique dans la méthodologie de projet, ?comment je pense un projet robuste ? Avec les conférences que j'ai pu voir, je me dis il y a les stress tests, il y a des choses comme ça. Moi jusqu'à présent j'étais dans le sens de projets qui soient dans une société en transition et il y avait les idées d'ODD, c'est très politique publique descendance ça donne pas vraiment, sinon j'avais une grille de l'AFD. Est-ce que je peux trouver des outils, ou ce qu'on peut concevoir, ou concevoir des choses comme ça, qui nous permettrait d'intégrer aujourd'hui, quand on pense un projet, qu'on puisse penser aussi avec cette notion-là.Moi, dans mes cours, j'ai beaucoup d'intelligence émotionnelle, d'intelligence collective, toutes ces notions là, et je pense que ça vient enrichir un corpus et, dans l'idéal, il y aurait une semaine de cours où on peut mettre un petit peu tout ça bout à bout. Mais voilà, quand j'i un un marathon créatif, par exemple, qu'est ce que je peux leur donner comme clés déjà de compréhension pour qu'ils puissent choper, au moins juste peut-être, un concept ou une façon de regarder avec des lunettes, et puis, si j'avais une semaine, qu'est-ce que je pourrais faire déjà à mon échelle, mais je trouverais super qu'on arrive à l'échelle universitaire. Mais pour le moment, j'agis là où je suis où j'ai la liberté d'action.
9 Comment des connaissances et pratiques issues de l'éducation à l'environnement pourraient être partagées dans d'autres cursus plus contraints comme ceux de la formation initiale et universitaire ?
Je suis aussi dans une pratique professionnelle qui n'est pas universitaire, je ne suis pas en formation initiale. Je suis dans ce qui concerne l'éducation, l'environnement, la formation à la transition écologique. J'ai une une pratique qui concerne le vivant, depuis, depuis toujours, puisque le cœur de l'activité, c'est l'approche du vivant à travers l'éducation à l'environnement. Et, du coup, la question que je me pose, c'est comment c'est pratiques (j'ai mis dans mon mel quelques références) de choix pédagogiques mis en oeuvre eh formation d'adultes dans ce secteur de l'éducation, l'environnement, où on utilise beaucoup de pédagogie active, la logique de coopération. où on travaille principalement sur des sujets qui sont liés à des logiques d'écosystèmes, à des logiques de projets sur les territoires, comment ces pratiques qui sont formalisées dans différents ouvrages peuvent être réinvesties des cursus plus universitaires ? Ma pratique est plutôt sur des formations plus courtes et qui sortent du cadre de formations initiales. Ma question est plutôt inverse par rapport à vous : comment on peut-on faire des liens entre ma pratique le secteur de l'éducation à l'environnement, qui est très diversifié mais qui a des choix de de pédagogie qui se rejoignent: la pédagogie de projet, la démarche de coopération, mutualisation., la pédagogie par l'expérienciel, la pratique du projet sur le terrain. C'est tout un tas de choix pédagogiques qui sont pratiqués et comment ça peut être réinvesti dans des cursus plus cadrés, plus plus contraints on va dire que dans le cas des formations universitaires ?10 Comment, quand on se recentre sur nos territoires et ecosystèmes, faire le lien avec le global, le lointain ?
Je travaille depuis une trentaine d'années dans ce qu'on appelait l'éducation au développement durable, il y a bien longtemps ;j'ai commencé par l'éducation relative à l'environnement, puis j'ai élargi mon champ ett mes prismes au fameux 17 ODD je dirais depuis 2016Et avant ça nom de 2000 à 2013 j'ai coordonné une formation pour adultes dans des projets européens en santé environnementale, ce qu'on appelle le one health, « La santé doit être bonne pour tout le monde, pour les écosystèmes, pour tous les êtres vivants » . C'est dans ce cadre-là que j'ai entendu parler évidemment de la robustesse, de la résilience, en fait, toutes, toutes sortes de concepts qui sont arrivés par la suite, mais sans être réellement dans les curriculums. La question que je me pose par rapport à ces nouveaux concepts, ces nouveaux paradigmes, puisque je travaille maintenant dans un master international qui est en afrique c'est comment, quand on se recentre sur nos territoires, sur nos écosystèmes, comment on fait le lien avec ce qui se passe à l'autre bout du monde, au global, donc quand on est en train de se surprotéger par ce concept de robustesse qui est absolument nécessaire, on en est bien conscient ; comment on peut aussi le faire percevoir au-delà, dans d'autres champs beaucoup plus lointains, beaucoup plus globaux.
11 Comment apprendre ensemble plutôt que seul ?
Cette notion de comment apprendre. comment apprendre ensemble, plutôt que que seul. Mais ça, ça a été. C'est une question qui a été abordée, je crois.Aujourd'hui, on est toujours beaucoup dans le système de la compétition, des notes, etc. et donc, ce qui m'intéresse, c'est de voir comment, dans ce concept de robustesse, on pourrait évoluer, en tout cas de contribuer, parce qu'il y a déjà des choses qui se font mais contribuer en fait, pour essayer de faire sorte que les apprentissages se fassent plus ensemble que seul.
Parmi les personnes qui sont pas exprimées. Est-ce que quelqu'un voudrait apporter une question complémentaire? Cela fait déjà beaucoup de beaucoup de questions qui partent de d'exemples, qui se font un petit peu à la basse dans une UV d'enseignement ou dans sa pratique d'enseignant à des questions un petit peu plus globale qui touchent à la formation au curricula, et donc je serais plutôt d'avis que de démarrer par la « base » et dec remonter progressivement.
L'idée, c'est d'avoir cinq séances, et dans les différentes séances, on verra un petit peu ce qu'on fixe pour les fois suivantes.
Est-ce que ça vous irez comme ça, à partir de quelque chose d'un peu simple ?
Présentation d'un retour d'expérience en éclairage d'enseigner avec la Robustesse
Pour en faciliter la lecture et le partage ce retour est placée sur une page wiki
Retour des participants sur ce premier cercle
Et comme il est presque l’heure, je voudrais bien qu'on fasse un petit tour, style rapport d'étonnement : ce que vous avez pensé de ce cercle ?
Donc, si je peux commencer, puisque je vais devoir m'absenter rapidement. C’était intéressant ce qui a été échangé, cela me donne une autre vision de la robustesse. Je me sens un petit peu en en décalage avec le cercle ; j'ai des préoccupations très concrètes sur la mobilisation du concept de robustesse pour former à la transition écologique et là j'ai plus ressenti qu’il y avait un intérêt pour appliquer la robustesse à la pédagogie. Je ne sais pas si on aura l'opportunité d'aborder les questions qui m'intéressent directement, mais de toute façon, ça me permet de mûrir ma compréhension de la robustesse. Encore merci à tous.
Merci et n'hésites pas à préciser ta question et tes centre d'intérêt sur le pad ou le wiki pour qu'on me comprenne bien.
Je veux bien prendre la suite, parce que c'est un peu en lien. J’ai beaucoup apprécié les échanges et encore merci, Audrey, pour t’être jetée à l'eau pour nous faire cette présentation. Par rapport à la question ou à la problématique qui vient d'être soulevée, je trouve que, justement, et c'est l'exemple qui a été donné, par rapport à la robustesse, c’est peut-être intéressant que les contenus sur la robustesse puissent être corrélés au choix méthodologique et faire en sorte que la méthodologie et l'expérience proposée par la méthode permettent de donner une expérience de comment peux être exploré le concept de robustesse en corrélation. Je pense à la permaculture, faire des stages de permaculture, mettre en pratique des choses concrètes avec le vivant, par expérience, ça marche très bien pour faire comprendre des concepts qui, après, peuvent être réinvestis dans des contextes professionnels qui n’ont rien à voir avec le maraîchage. Cette articulation, méthode, pratique, prise de recul, théorisation, je trouve que ça marche très bien et c'est ce qui est ressorti là, par l'expérience d'Audrey. Je trouve très intéressant de continuer à approfondir cette maïeutique là où on travaille sur tous les niveaux en même temps, même si c'est un peu compliqué, de tout mener de front. Je trouve très intéressant et très motivant de continuer à travailler sur ce côté un peu complexe mêlant l'échelle globale, l'échelle très locale, la méthode, le contenu, le comment tout ça se bouge.
Pour prendre la suite très rapidement, je rejoins complètement et je me retrouve bien dans ces deux retours. Si on veut nous-mêmes être hétérogènes, je trouve que c'est chouette qu'on ait des attentes presque différentes et qu'on arrive à maintenir, voire à étendre l'hétérogénéité dans le groupe. Aujourd'hui, ce qui me nourrit beaucoup, ce sont des choses que je n'ai pas du tout eu en enseignement ou en pratique à un moment donné, c'est tout ce qui vient de l'éducation populaire, de l'éducation à l’environnement, de ces pratiques là que je découvre à côté et qui me nourrissent beaucoup. J'ai la chance d’avoir dans l'équipe maintenant, quelqu'un qui vient vraiment de l'animation de terrain à l'environnement, dehors, et ça, on essaye de le mettre au coeur, parce qu'en fait, c'est ultra transformant pour les jeunes, pour nous tous, et je pense que si on arrive, dans ce groupe à maintenir cette hétérogénéité, c'est chouette. Du coup, je suis super content de cette heure et demie passé là, de ce qui s'est fait, et frustré aussi, puisque il y a plein de gens lorsqu’on commencent à entendre le début, on se dit ah non, j'ai trop envie de continuer. Je suis très content et c'est aussi le une chose que je mets au coeur dans la période un peu sombre qui s'ouvre et qui s'accélère : comment on va réussir à maintenir, à soutenir ensemble de la joie quand même, dans ces moments-là, de l'entraide, de la joie de la coopération. Durant cette heure et demie, je suis aussi content d'avoir vu des sourire, de l'envie et des projets qui émergent dans ce contexte. Cest le côté du ciel bleu dans les nuages, donc, merci beaucoup et je repars avec une météo plus chouette qu'il y a une heure et demie.
Oui, merci à tous, désolée si je n'ai pas beaucoup participé, j’espère que la prochaine fois je serai un peu plus active. J'écoutais beaucoup parce que, comme je l'ai dit au départ, je ne connais pas bien le sujet, mais cela m'a donné vraiment envie d'y aller davantage. J'avais regardé une vidéo, c'était compliqué, complexe pour moi. Mais là j'aime bien, et puis tous les sujets m'intéressent pour le coup, puisque je travaille avec les enseignants-chercheurs, les néos maîtres de conférence, la transition, l'approche par compétences, la permaculture, j’en ai fait aussi un peu dans la pédagogie, donc, je suis intéressée par tout. et désolée, du coup, je n'arrive pas à faire des choix pour l'instant, mais j'espère que je pourrai vous aider quand même.
Simplement, je suis comme tous les autres, assez positif de ce qui s'est passé. Je suis dirigée maintenant vers ce qu'on appelle la pédagogie de l'espoir qui est très positif aussi. Je pense qu'on va évoluer vers quelque chose de bien, je n'en dirai pas plus, j'espère que ça va évoluer dans le bon sens.
C'est très stimulant et effectivement, ça donne vraiment envie qu'on partage tous nos expériences et tout ça va être super. Moi aussi je suis dans la pédgogie de l’espoir :-)
Super, Ii y a déjà plein de choses qui ont été dites, donc je reviendrai avec grand plaisir.
C’est cool de me rebrancher sur le sujet, sympa de revoir aussi les petites têtes connues et de se sentir faire partie d'un réseau. Ce genre de choses cela n’existe pas beaucoup et merci Michel. C'est facile et on est vite dans le concret, l’échange et j'ai adoré. Je ne suis pas sur e pouvoir venir puisque je serai sur un bateau pou rentrer en France.
Il me reste à vous remercier parce que j'étais un tout petit peu inquiet et j’ai trouvé ce temps très convivial et aussi très divers, très hétérogènes et cela donne envie de continuer.
Je vais essayer de mettre en ligne en reprenant le pad et le wiki. N'hésitez pas à le diffuser à des gens qui peuvent être intéressés avec la contrainte que le groupe est considéré comme complet pour qu'on ait chacun.e ait un peu de de temps de parole. Mais nos échanges font une base sur laquelle des gens peuvent réagir, sur le wiki on peut toujours rajouter chose, et peut-être que si l'envie émerge on pourra reproposer un cercle apprenant à la rentrée.