Grille d'audit systémique "mon équipe robuste en capacité d'agir"
Fondamentaux associés
La pensée systémique
La coopération
Optimisation et viabilité
Type d'outil
Exercice reflexion
Taille du groupe
De 2 à 5 personnes
De 6 à 12 personnes
De 13 à 30 personnes
Plus de 30 personnes
Durée
plus de 120 min
Difficulté de mise en œuvre
Moyen
Résumé du déroulé (500 caractères)
Sur 5 items reliés au pouvoir d'agir, la grille permet d'interroger le cadre opérationnel et le cadre d'apprenance d'une équipe ou d'une organisation sous l'angle de la robustesse (capacité à rester stable et adaptable dans un monde fluctuant et en contexte de raréfaction des ressources) en compromis avec la performance (Optimiser efficacité et efficience ponctuellement ou de manière durable dans un monde prévisible et abondant)
Déroulé détaillé
le processus réflexif permettant de remplir la grille d'audit peut idéalement faire l'obet d'une facilitation en intelligence collective. Un format de type "world café" sur chacun des 5 item est indiqué.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Le remplissage de la grille "Mon équipe robuste en capacité d'agir" peut être réalisé seul ou avec tout ou partie de l'équipe, elle se veut un outil d'aide à la réflexion pour valider ou repenser vos choix d'organisation (cadres capacitants) sous l'angle du concept de robustesse.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Pourquoi cette animation, qu'est-ce qu'elle apporte, qu'est-ce qu'elle met en tension et vient chatouiller ?
Le processus réflexif permet d'interroger les croyances qui guident nos choix et de mettre en balance les perspectives robustes dans un monde où la performance est le référentiel dominant. Elle permet aussi d'identifer dans l'existant les ferments de robustesse et les marges de progrès sur lesquelles concentrer son énergie. Point important, l'outil n'oppose pas robustesse et performance, il permet de rechercher un équilibre soutenable.
Résumé du déroulé (500 caractères)
Un jeu simple pour expérimenter « physiquement » le faut que tout est lié dans un système
Ce jeu permet de goûter à cette notion de systémique et de comprendre que bien qu’influencés par le système, nous avons aussi chacun.e une zone de responsabilité pour influencer le système.
Déroulé détaillé
Mettre le groupe dans un grand espace
(les personnes espacées entre-elles sans excès)
Inviter chacun•e à se déplacer doucement dans cet espace
Après 1 min, dites stop et invitez chacun•e à rester à sa place
Inviter chacun•e à choisir «sans le dire» deux personnes dans ce groupe
Dire qu’on va tous•tes (re)bouger doucement MAIS en gardant toujours une distance équivalente avec les 2 personnes choisies (ça ne veut pas dire être au milieu, mais bien à même distance de ces 2 personnes)
Le groupe bouge : personne ne décide mais le groupe bouge quand même => souvent le groupe a tendance à s’agglutiner. Après une minute, dites stop
Débriefer sur ce qui vient de se passer
Ensuite
Choisissez une personne (ou deux) et dites-lui qu’elle est la seule à pouvoir initier le mouvement et précisez au groupe que les règles n’ont pas changé pour eux. Au top, dites à la personne désignée de bouger
Laissez le groupe se déplacer «entrainé» par cette seule personne
Au bout d’une minute, arrêtez le groupe et débriefez
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Le monde fluctuant / la polycrise / monde des tempêtes
Le rapport au temps
Type d'outil
Exercice de construction
Taille du groupe
De 6 à 12 personnes
De 13 à 30 personnes
Plus de 30 personnes
Durée
30 à 60 min
Difficulté de mise en œuvre
Moyen
Résumé du déroulé (500 caractères)
5 étapes:
intro
séquence1 : 1° consigne
Séquence 2 : 2° consigne
Echange
Lien avec les principes de la Robustesse
Déroulé détaillé
Intention :
rendre concret les notions « performant »/« robuste » et aborder la notion de « période stable »/ « période fluctuante » et les « tests de robustesse »
Matériel : jeu de Jenga ou jeu de Kapla
test le 16/01/2024 formation robustesse à St Nazaire avec 11 personnes
avec boîte de 180 kaplas
Un tiers des kaplas avec des gommettes rouges, un tiers avec des gommettes vertes, un tiers avec des gommettes bleues
Mise en route :
on fait 3 groupes qui correspondent à 3 écosystèmes (très simplifié)
chaque groupe a 60 kaplas :
- 20 qui correspondent au milieu sol (bactéries, vers de terre, champignons du sol…) gommette rouge
- 20 qui correspondent à la végétation – gommette verte
- 20 qui correspondent à la faune – gommette bleue
Déroulement
Séquence n°1 :
- faire la tour la + haute possible
- et avec le moins de kaplas possible
donner un temps limité (1 minute)
à la fin regarder qui a gagné (mesurer la hauteur et compter le nombre de kaplas utilisés)
celui qui a gagné a été le plus performant : de l’efficacité (aller le plus haut possible) + de l’efficience (le moins de kaplas possible)
Puis pour celui qui a gagné, lui faire piocher une carte « test de robustesse », en règle générale la tour s’effondre à la première carte.
Séquence n°2 :
- faire une tour (qui monte donc)
- mais qui doit également être robuste aux aléas (pas de consignes du nombre de kaplas à utiliser)
puis tirer des cartes « tests de robustesse »
voir au bout de combien d’aléas la tour s’écroule
on peut introduire au bout de 3 tests de robustesses réussis par exemple un « bonus de robustesse » qui permet de rajouter des éléments.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Débrieff
parler de la fragilité des modèles performants en période d’instabilité quand les fluctuations ne sont pas connues à l’avance
parler des stratégies de robustesse
ré-insister que la question est le passage dans un monde de très fortes fluctuations et de très fortes incertitudes (caractéristique du 21e siècle) – passage du monde des moyennes au monde des écart-types, on peut justement définir les notions : fluctuation, moyenne, écart-type, donnée aberrante en donnant des exemples. Discuter de l’intérêt des tests de robustesse.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
- Proposer de faire travailler les groupes sur une même table pour amener le possible de coopération.
Le timer sur la première séquence, peut -être support pour parler de la relation au temps, à l'organisation tournée vers l'objectif de réussite, à la performance,
- aborder aussi le vécu de chacun.e pour venir sur les modes de relation et la place de chacun sur les 2 séquences.- Françoise SERRES
Atelier réalisé à l'extérieur, avec des gomettes sur les kaplas, et des kaplas de couleurs : faune - flore - sol vivant (photos jointes) - Corinne L image IMG_7731.jpg (3.1MB)
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Manuel Ibanez
Le monde fluctuant / la polycrise / monde des tempêtes
La pensée systémique
Type d'outil
Exercice reflexion
Taille du groupe
De 2 à 5 personnes
De 6 à 12 personnes
De 13 à 30 personnes
Durée
60 à 120 min
Difficulté de mise en œuvre
Moyen
Résumé du déroulé (500 caractères)
Identifier la pluralité des points de vue, les controverses, les jeux d'acteurs et d'arguments autour de questions socialement vives.
Très probablement que l’avenir va faire émerger de très nombreuses questions socialement vives sur lesquelles peuvent naître des controverses amenant soit à de l’immobilisme soit à du conflit.
Certaines de ces questions vives peuvent, dès à présent, être imaginées.
Par exemple, probablement que nos sociétés seront aménées à faire des choix, à renoncer à certaines choses (sur des questions de confort, de biens matériels, etc.). Or, la perspective de ces possibles
renoncements amènera souvent des débats très vifs socialement, de
même pour des questions touchant à l’éthique (autour de l’intelligence artificielle par exemple).
Il est intéressant de comprendre comment on rend visible et on identifie une carte des controverses pour pouvoir anticiper des procédures de régulation et de résolution.
Déroulé détaillé
Après avoir choisi la «question socialement vive» sur laquelle travailler
1- En sous-groupe, identifier les acteurs/groupes d’acteurs concernés et porteurs d’opinions sur le sujet sur post-it jaune
2- Noter sur post-it vert les arguments et points de vue que portent chacun de ces groupes d’acteurs
3- En plénière, mettre en commun sur un grand tableau l’ensemble des acteurs et les arguments respectifs en rassemblant si besoin
4- Identifier les «controverses» et les acteurs associés (controverse : désaccords, opposition due à des opinions divergentes et/ou des arguments qui se contredisent)
5- Vérifier collectivement qu’il n’y a pas d’angles morts
6- Indiquer pour chaque acteur impliqué dans la controverse quels sont leurs espaces d’expression (ex : assemblées, médias, tribunes, réseaux sociaux...) qui donnera une indication sur leur «portée argumentative»
7- travail individuel visant à répondre à 3 questions :
Y-a-t-il des points sur lesquels vous considérez qu’il n’y a pas de controverse ? Pourquoi ? / Quel argument ou quelle preuve pourrait vous faire changer de position sur ce que vous considérez comme la
controverse principale ? / Pour une des controverses identifiées, quelles procédures (ou mesures) de régulation pourraient être mises en place pour résoudre la question ?
8- partage et mise en commun
Faisable à distance ?
Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Matériel nécessaire
Des post-it de deux ouleurs différentes
Un grand tableau
Le monde fluctuant / la polycrise / monde des tempêtes
Type d'outil
Exercice reflexion
Taille du groupe
De 2 à 5 personnes
De 6 à 12 personnes
De 13 à 30 personnes
Plus de 30 personnes
Durée
30 à 60 min
60 à 120 min
Difficulté de mise en œuvre
Facile
Résumé du déroulé (500 caractères)
La méthode des 3C (Conserver – Cesser – Créer) est un outil de rétrospective qui aide à identifier, en lien
avec l’objectif visé, ce qui fonctionne bien et qu’on doit conserver, ce qui fonctionne moins bien et qu’il faut
cesser/modifier ou ce qui n’existe pas et qu’il faut créer.
La méthode est utilisée ici avec l'exemple de la période Covid pour analyser ce qui se passe lors d'une forte fluctuation. A l'aide de questions, les participant.e.s vont répartir des actions/décisions de la période covid qui ont eu lieu à l'échelle mondiale, territoriale ou personnelle sous les 3 verbes : conserver, cesser, créer.
Déroulé détaillé
En amont de l'atelier, il aura été dessiner sur une grande affiche 3 cercles concentriques (niveau d'action perso / collectif / mondiale) eux-mêmes coupés en trois parties (conserver, cesser, créer) --> voir photo
L'affiche est posée au sol au milieu des participant.e.s ou au mur.
Chaque participant.e reçoit plusieurs cartes vierges format A6 sur lesquels iel est invité à noter ce que l'épisode covid a révélé (un élément par carte):
- d'absurde = le truc à ringardiser
- de précieux = le robuste déjà là ou ce qui fait l'essence de nos vies
Les éléments partagés peuvent être :
- à l'échelle mondiale
- à l'échelle territoriale
- à l'échelle personnelle
Au verso de chaque carte A6, chaque personne précise l'élément principal avec les questions suivantes : Qu'est-ce que ça a mis en évidence ? c'était quoi les causes ? ça a eu quelles conséquences ?
Une fois les cartes A6 remplies, chaque personne vient positionner sa/ses cartes sur la grande affiche en donnant quelques explications sur le classement choisi parmi les 3C :
– Conserver/bonifier : cela fonctionne bien et doit toujours être là dans l’avenir
– Cesser/modifier : ça a été pertinent mais ça l’est moins ou ne l’est plus dans le contexte actuel
– Créer : ça a manqué pendant la fluctuation ou ça manque actuellement et on doit s'en doter pour atteindre nos objectifs partagés
A la fin du débrief, on peut proposer aux participant.e.s de choisir leur 3 meilleures cartes.
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Variantes et bonifications (notamment à distance)
A la place des 3C, on peut utilisr les 3A :
- Améliorer : le covid a montré que nous étions attachés à ces choses/comportements, qu'elles étaient utiles et certainement à développer dans le futur (= le robuste déjà là)
- Abandonner (absurde) : le covid a montré qu'il fallait vraiment qu'on cesse ces choses ou comportements, que ça nous mettait en difficulté, que ça a peut-être été intéressant avant mais que dans ce nouveau contexte c'est absurde ! (à ringardiser)
- A inventer: le covid a fait émerger ces choses ou comportements (pas nécessairement ceux des participants), ça peut aussi être une inspiration du vivant
En fonction du temps disponible pour cet atelier, la méthode permet également de faire émerger pendant la pose des cartes A6 sur la grande afffiche les autres concepts liés à la notion de robustesse (Dépendance, Autonomie, Fluctuation, Ringard/Absurde,Robuste, Systémique, Non linéarité, Emergence, Rétroaction, Marge instituant, Porosité, Traces/Communs/Retex, Santé commune, Connexion au local, Reterritorialisation, Zone de responsabilité, Rapport au temps, Test de robustesse, Questionner la question, Être social coopérateur dépendant)
Matériel nécessaire
De grandes feuilles pour dessiner sur le sol en grand ou sur le mur 3 cercles concentriques (niveau d'action perso / collectif / mondiale) --> voir photo
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Gatien Bataille, Laurent Marseault
Résumé du déroulé (500 caractères)
L'illustration "analyser mes journées et qualifier le temps" permet de conscientiser où passent les heures de nos journées.
Déroulé détaillé
Chaque participant.e reçoit l'illustration "analyser mes journées et qualifier le temps" et est invité. à la remplir en mettant en lumière ses "bouffeurs de temps" :
- les ennemis intérieurs : type d’organisation, fonctionnements qui embêtent, inconfortables, procrastination, tendance à papillonner, scrollage, réseaux sociaux...
- les pertes de temps externes : action imposée de dernière minute, visite/»coupure» impromptue..., obligation «à laquelle j’aurais dû dire non»
- pertes de temps techniques : organisation matérielle, mauvais rangement, recherche de trucs «perdus», matos bancals pas pratiques...
On passe ensuite à un temps d'analyse en collectif.
Infos qui peuvent être passées pendant le temps d'analyse :
Notre temps hors sommeil et travail est composé de 3 parties
- le temps pour soi (apprendre, lire, se balader, penser, culture... ) : c'est du temps CHOISI
- le temps hors de soi (divertissement qui n'est pas vraiment nourrissant, disons délassant) :ce temps devient énorme et il est à ne pas confondre avec le temps pour soi... choisi
- le temps pour et avec les autres (se nourrir, socialiser, aider ses enfants, les accompagner,
Les gafam outille notre paresse, chaque minute gagnée alimente notre paresse
pas de travail intellectuel ou intéressant (on joue, on chipote)
pas de temps pour créer car on est capté
pas de temps pour faire des vrais liens (trop superficiel et pas construit pour ça)
Dans nos technos cocons, on vit le monde à travers des écrans
le rapport à l'autre devient de moins en moins facile = on se frotte moins à l'altérité
on devient de moins en moins capable de se confronter à ce qui n'est pas nous et avec IA personnelle, on se parle à nous même et tous les autres sont "trop différents", chiants...
ces technos dégradent nos capacités, nos liens envers nous, les autres et la nature
Ces sur-sollicitations ont créé un phénomène de déstructuration du temps.
--> A part BFMTV, est-ce qu'il y a d'autres sources à ajouter ?
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Cet atelier est plus intéressant s'il est couplé avec les ateliers "le temps :cet impensé" et "comment mobiliser du temps pour la robustesse" car cela permet d'aller de l'analyse jusqu'aux solutions
Matériel nécessaire
L'illustration "analyser mes journées et qualifier le temps" imprimée pour chaque participant.e
Résumé du déroulé (500 caractères)
Animation pertinente pour développer les coopérations entre personnes ou acteur•ices d'un territoire. Elle permet à des participant•es, des membres d'une même structure ou des structures membres d'un réseau de partager ses compétences, de découvrir celles des autres, et de découvrir que leur mise en commun sera un gain, une plus-value pour pour toutes et tous.
Déroulé détailléEn amont : Installation des terriers
Disposer les terriers numérotés au sol, de manière aléatoire, avec un écart entre 1 et 2 m. Le nombre de terriers est égal au nombre de participant•es, avec un nombre maximum de 30 personnes.
Ajouter 2 terriers supplémentaires, les 31 et 32, que vous disposez à des extrémités opposées et à 5m des autres terriers. S'ils sont cachés derrière une porte, c'est encore mieux.
La veille, préparer les missions. Sur chaque feuille, écrire une mission avec 3 objectifs de terriers à relier : un terrier proche de son numéro, un moyennement proche et un éloigné.
ex : relier le terrier 1 au terrier 2, puis relier le terrier 1 au terrier 16, puis relier le terrier 1 au terrier 28.
Phase 1 :
Elle se situe dans un espace différent de la phase 2
Installer les participant•es en cercle
Demander à chacun•e de réfléchir aux compétences qu'il ou elle possède et qu'il ou elle pourrait partager avec le collectif
Puis à tour de rôle demander à chacun•e de partager à haute voix ses compétences, et lui attribuer un kapla par compétence. Chaque personne reçoit un maximum de 6 à 8 kapla.
Si une personne ne se trouve pas de compétence, faire appel au collectif.
Quand le tour est terminé, changer d'espace et aller dans l'espace de la phase 2.
Phase 2 :
Annoncer le contexte : Les renards prolifèrent et les lapins se sont plus en sécurité. Leur conseil décide d'aménager un réseau de galeries souterraines reliant les différents terriers afin de multiplier les retraites de secours et le passage d'un terrier à l'autre.
Chacun•e va recevoir une mission à réaliser.
Avec cette mission, chacun•e saura d'où il ou elle part et quels sont les terriers qu'il ou elle devra relier en creusant une galerie ou plusieurs galeries jusque ceux-ci.
ex : Créer un lien interrompu entre
le terrier 3 (de départ) et le 9,
le terrier 3 et le 12,
le terrier 3 et le 17
Consignes :
Plus personnes ne peut rammasser d'affaires personnelles ou d'objets autres que ce qu'il ou elle porte sur lui ou elle. Chacun•e peut se servir de ses bâtonnets / kapla
Demander le silence total dans la salle. Durant le jeu, les communications verbales et écrites ne sont pas autorisées. En revanche, la communication gestuelle est permise.
Une fois le silence totale obtenu et qu'il n'y a plus de question, lancer le jeu.
Explications :
Le jeu fait l'objet d'un score collectif.
Personne ne gagne le jeu de manière individuelle.
Chaque mission remplie rapporte un point au groupe.
Le score équivaut au nombre de missions remplies.
Remettre une triple mission à chaque participant•es
Troisième consigne et rappeler les 2 premières :
Vous devez vous débrouiller avec ce que vous avez dans les mains ou sur vous.
Aucune communication verbale ou écrite n'est autorisée (pas de sms non plus)
Il n'est pas permis de prendre ou de rammaser ce que les autres ont posé sur le sol. En revanche, il est permis de donner ce que vous possédez ou ce que vous avez vous-même posé sur le sol. Il vous est également permis d'exprimer gestuellement ce que vous désirez recevoir, mais la personne concernée n'est pas obligée de vous le donner.
À partir du lancement de l'animation, la seule réponse que vous donnerez à toutes questions posées, sera : Pourvu que tu respectes les règles données.
Si les participant•es viennent demander où sont les terriers, notamment les deux les plus éloignés / cachés, répondez que la recherche fait partie du jeu.
Intervention possible de l'animateur•ice : Stopper le jeu et demander qui n'a pas terminé sa mission. Permet à chaque membre du groupe de visualiser où en est le groupe...
Fin du jeu :
Quand le groupe a réussi toutes les missions ou qu'il manifeste son impossibilité d'y arriver. Stopper le jeu et débriefer. Se reculer tout autour du réseau pour observer le dispositif.
Réussite obervée que si on se branche sur les galeries des autres pour économiser les ressources. Ceci n'était pas interdit par les consignes.
Les joueurs et joueuses nomment tous les liens inutilent puis nomme une personne pour les enlever, et les dépose en tas pour matérialiser ce que le groupe aurait pu économiser en optimisant les connexions. Ce surplus de matière aurait permis de faire un réseau plus grand. Cependant, attention à ne pas fragiliser le système en supprimant toutes les redondances qui permettraient de rendre les galeries / connexions robustes en cas d'effondrement.
Phase 3 : Grille d'évaluation
Quand j'ai reçu ma mission, qu'est ce qu'il s'est passe en moi ? émotion, réflexion ?
Durant le jeu, ai-je traversé l'un ou l'autre des sentiments suivants : colère, peur, menace, angoisse, solitude, peine, joie, violence, apaisement, confiance, enthousiasme,...
Est-ce que l'attitude ou l'initiative d'un•e autre joueur ou joueuse a eu un effet sur moi ?
Ai-je vécu un moment d'impasse ? Puis-je le décrire ? Pourquoi en suis-je sortie ? Ai-je été acteur ou actrice dans la résolutio,
Qu'est ce que ça m'a fait de "ne pouvoir que recevoir" ?
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Pourquoi cette animation, qu'est-ce qu'elle apporte, qu'est-ce qu'elle met en tension et vient chatouiller ?
Cette animation à travers l'expérientiel permet :
d'accompagner la prise de conscience sur la posture que chacun•e peut avoir au sein d'un collectif : individualiste, opportuniste, coopératif,...
de mettre en évidence que la coopération se créé sur les vulnérabilités et non les compétences.
de montrer que parfois il est nécessaire de sortir du cadre (avec les terriers éloignés du dispositif et, les choses qu'on s'interdit alors qu'elles ne font pas partie de la consigne).
Matériel nécessaire
Batonnets type kapla, 6 à 8 par personnes
Une paire de ciseaux
Des plaquettes en carton pour les terriers, autant de terriers que de particiapnt•es + 2
Des feuilles missions
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Livre les 64 jeux d'écoute, de confiance, et de coopération
Licence d'utilisation la ressource
Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Pascal Deru
Résumé du déroulé (500 caractères)
Le support "la vie est courte" permet de se situer sur sa courbe du temps et de réfléchir pendant quelques minutes à son rapport au temps.
Déroulé détaillé
Chaque participant.e reçoit l'illustration "la vie est courte" sur laquelle un cercle = un mois.
Chacun.e est invité.e à se positionner en coloriant le cercle où iel se situe et à réfléchir pendant 3 min.
Iel sont invité.e.s à conserver cette illustration et à noter combien de fois iel a "quitté le présent" (pendant le temps de l'atelier ou de la formation par exemple)
En complément de l'illustration, deux questions sont posées aux participant.e.s
- Avez-vous l'impression qu'on en a de - en - ? de + en + ? (par rapport à nos grands-parents) ?
- Pensez-vous le maitriser ou le subir ?
Un temps est donné (5-10 min max) pour que chacun.e réflechisse dans sa tête et/ou note son avis sur les 2 questions.
Voici quelques infos qui peuvent être transmises pendant la phase de débrief :
- on a jamais eu autant de temps, ni de temps gaspillé et jamais eu autant le sentiment d'en avoir de moins en moins
Aujourd'hui, on vit 700 000h en moyenne, c'est 400 000h de plus qu'il y a 2000 ans
Sur ces 700 000h :
- il y a 200 000 h de sommeil en moyenne (même si ça tend à baisser)
- 30 000 h pour nos études (en moyenne) et 70 000 h de travail (en moyenne) ça fait un solde de... 400 000 h !!!!
Il reste donc 300 000h mais où sont-elles donc parties ???
On travaille à peu près 10% de son existence aujourd'hui (70 000 heures sur 700 000 heures), alors qu'il y a un siècle, l'ouvrier et le paysan travaillaient à peu près 200 000 heures dans une vie de 500 000 heures »
- En 1850, on travaillait 70% de sa vie éveillée (donc hors sommeil)
- En 2020, seulement 12%
Depuis les années 1950, nous avons gagné l'équivalent de vingt ans de vie et dormons 3 heures de moins par nuit. Nous n'avons donc jamais eu autant de temps pour nous… où est-il ?
Cette souffrance partagée non traitée est décuplée par la performance et nourrie par le numérique :
- nos enfants nous voient souffrir du temps car nous sommes dans un système compétitifs "imposé" et nous percevons que s'ils doivent avoir une place dans celui-ci, il faut les rendre compétitifs - performants... donc en difficulté avec le temps
- La promesse de plus de confort et moins de travail proposée de longue date par les promoteurs de l’innovation technique n’a pas été tenue. Aujourd’hui, ce même système nous explique qu’il faut travailler toujours plus pour se maintenir sur place. Le « progrès » s’est mué en un marathon qui enrôle de force, nous remplit de dissonances cognitives et aboutit en général à un sentiment amer d’inassouvissement.
- le temps d'écran continue d'augmenter (voir l'illustration "répartition du temps restant d'un jeune de 18 ans (en mois)")
- On a de moins en moins de temps pour synthétiser notre mémoire. On rêvasse peu. Or, ce temps est indispensable pour consolider nos connaissances et réfléchir à nos actions, outils. »
--> ajouter les sources sur ces infos
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Cet atelier est plus intéressant s'il est couplé avec les ateliers "les bouffeurs de temps" et "comment mobiliser du temps pour la robustesse" car cela permet d'aller jusqu'aux solutions
Matériel nécessaire
L'illustration "la vie est courte" imprimée pour chaque participant.e
Résumé du déroulé (500 caractères)
L'exercice se réalise en binôme et souhaite répondre à la question "comment remobiliser du temps pour la robustesse (voir l'absurde et penser à la suite) ?"
Déroulé détaillé
Voici les questionnements qui peuvent aider au cheminement des binômes :
- où sont les endroits, les façons que vous pourriez activer en solo ou groupe pour récupérer du temps ?
- et quand vous le récupérez comment veiller à ce qu'il soit au service de la robustesse ou à minima à votre bien-être (temps pour soi) ?
- y a t il une réorientation possible pour l'affecter à autre chose ? et peut-être à la santé commune : perspective de survie sur cette planète ?
- comment ajouter de la robustesse dans votre gestion du temps : pas pour le rendre adapté à votre vie chargée mais pour rester "adaptable" aux fluctuations imprévues
L'illustration "les piliers du temps" peut être un soutien pour réfléchir à "l'affectation" de son temps.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Cet atelier est plus facile à dérouler s'il a été précédé des ateliers "le temps : cet impensé" et "les bouffeurs de temps"
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Matériel nécessaire
L'illustration "les piliers du temps " imprimée pour chaque participant.e
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Gatien Bataille